jeudi 28 juillet 2011

Site du jour: Arthurian manuscripts in the British Library: the French tradition


La Bibliothèque Nationale de Londres (The British Library) vient de publier un beau site internet sur les manuscrits de la légende arthurienne : Arthurian manuscripts in the British Library: the French tradition. Beaucoup d’entre eux concernent l’amour courtois.

vendredi 22 juillet 2011

Bonnes vacances


アマドゥ&マリアム

Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie

Quand je suis dans mon lit je ne rêve qu'à toi
Et quand je me réveille je ne pense qu'à toi
Quand je suis dans mon lit je ne rêve qu'à toi
Et quand je me réveille je ne pense qu'à toi

Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie
Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie

Si je ne te vois pas je ne peux rien dire je ne peux rien faire
Je ne peux rien voir, je ne veux rien savoir
Mon amour, ma chérie
Si je ne te vois pas je ne peux rien faire, je ne peux rien dire
Je ne peux rien voir, je ne veux rien savoir
Mon amour, ma chérie

Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie
Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie

Certains t'ont promis la terre
D'autres promettent le ciel
y en a qui t'ont promis la lune
Et moi je n'ai rien que ma pauvre guitare

Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie
Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie

Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie
Je pense à toi mon amour, ma bien aimée
Ne m'abandonne pas mon amour, ma chérie

lundi 18 juillet 2011

Article du jour: Le Paris d'Eugène Atget ou l'ancêtre de Google Street View

A l’occasion d’une exposition à Madrid, « El Viejo Paris », qu’on peut visiter en ligne, Louis Mesplé propose un petit article intéressant sur le photographe Eugène Atget (ウジェーヌ・アジェ), qui a pris des milliers de clichés de Paris entre 1889 et 1924 : Le Paris d'Eugène Atget ou l'ancêtre de Google Street View.

jeudi 7 juillet 2011

Quais de Seine: Transcription

Gurinder Chadha et Paul Mayeda Berges, Quais de Seine



- Eh, matez-moi la ficelle.
- Putain, elle a un cul d’ouf, la meuf.
- Eh Mademoiselle, tu me prêtes ta ficelle ? Allez, j’ai plus de fil dentaire, s’il te plait.
- Oh, vise la Thaïlandaise qui arrive, là.
- Eh mademoiselle, si je t’offre un thé vert, tu payes ton massage ? J’ai un bungalow à deux pas d’ici.
- Rigole ! De toute façon, c’est une planche à pain.
- D’accord, c’est ça.
- Dans ton cul ! Je me fais plus de meufs que vous deux réunis.
- Super.
- Attends un peu. C’est toujours moi qui déchine les meufs.
- Ben quoi, t’as raison.
- Fais voir
- Vas-y. Laisse faire les experts, tonton.
- Bonjour, mesdemoiselles ; oh, vous êtes charmantes à croquer aujourd’hui.
- Eh, c’est quoi ? Quand tu seras assez vieux pour te raser, tu me fais signe.
- Espèce de crevard. Tu vois pas que tu viens de te faire jeter comme une merde ?
- Lâche l’affaire ; tu la niqueras jamais ; t’es un bouffon.
- Ecoute moi bien ; c’est pas moi qui suis en [ ???] avec les meufs depuis un mois

- On est en France ici
- Enfoirés

- T’as vu la nana, là ?
- Tu vas où, là ? Qu’est-ce qu’il fait ?
- Ça va, Mademoiselle ?
- Puceau à la rescousse !
- Ça va ?
- Merci.
- Ils m’ont lancé un sale regard.
- Je suis désolé.
- C’est pas grave.
- Je peux t’aider ?
- S’il te plait.

- Excuse-moi.
-
- Ça va, là ?
- De quoi j’ai l’air, là ?
- Attends, je vais te montrer.
- Fais un petit sourire.
- T’es encore plus naze pour ça que pour draguer les filles.
- Mais, moi, je ne fais pas ça ; c’est mes potes qui déconnent.
- Ils sont pathétiques. – Ouais.
- T’as des super beaux cheveux ; pourquoi t’es obligée de les cacher sous ce truc ?
- Ah mais personne ne m’oblige ; c’est moi qui l’ai voulu.
- C’est dommage, parce que t’es vachement jolie.
- Merci, mais ... ça veut dire que je suis pas belle avec le hijab ?
- Nan, c’est pas ce que je voulais dire.
- Toi et tes potes, vous connaissez que dalle aux femmes. Pourquoi vous leur parlez comme ça, alors que vous savez pertinemment qu’elles aiment pas ? Moi, si je vais être jolie, ben, c’est pour moi et quand, je le porte, j’ai le sentiment d’avoir une foi, une identité. Je me sens bien et je pense que c’est aussi ça, la beauté. Explique ça tes potes et peut-être qu’un jour, qui sait, ils arriveront à se serrer des meufs.
- Faut que j’y aille.
- Tu vas où ?
- À la mosquée. Tu peux ... merci. Et, au fait, merci de m’avoir aidée. – De rien.
- T’as craqué ou quoi, toi ?
- T’es un ouf ; si tu la touches, c’est [ ???] qui s’écrase dans ta face.
- Eh Mademoiselle, cherchez pas, je suis là. Et t’es en retard, là ? Attends, ça fait une heure que je t’attends, moi ? Franchement, je sais pas ce qui se passe en ce moment, mais en plus on est beaux gosses ...

- On y va ?
- Salut ! Grand-Père, c’est le garçon qui m’a aidée tout à l’heure. – Bonjour – Bonjour.
- Je m’attendais pas à te voir ici, euh ?
- François.
- Moi, c’est Zarqa.
- Ça va mieux, tes mains ?
- Ça va, oui
- C’est très gentil à vous de l’avoir aidée, hein.
- C’est normal.

- On s’en va par là. Vous venez avec nous ?
- Vous êtes étudiant ?
- Ouais, en histoire.
- C’est très bien, mon garçon. C’est très important de connaitre son histoire. Ma Zarqa à moi, elle veut être journaliste, au journal du Monde, hein. Elle veut parler de la France et de sa France à elle. Inch Allah. – Inch Allah. – Inch Allah